Un syndicat solidaire
Discriminations, précarité, droits des femmes, sans papiers, La Poste, le Rail, OGM, recherche, culture, services publics ..., toutes nos luttes doivent converger, dans le public et le privé.
L’Union syndicale Solidaires y contribue activement, en regroupant les syndicats Sud et d’autres syndicats de différents secteurs professionnels. Partout, la solidarité doit l’emporter sur la recherche du profit.
Un syndicat de transformation sociale
Sud lutte pour les revendications immédiates des personnels (salaires, conditions de travail, protection sociale, etc.) mais aussi pour une rupture avec ce système qui vit de l’inégalité et de la précarité : pour une autre société, une autre école.
Pour être efficace, notre syndicalisme ne s’arrête donc pas à la porte des lieux de travail.
Un syndicat unitaire et intercatégoriel
Parce que c’est faire le jeu des pouvoirs que de sectoriser les luttes et d’éparpiller les revendications, nous sommes un syndicat résolument intercatégoriel : un seul syndicat pour tous les personnels du même lieu de travail de l’Éducation nationale, tous métiers confondus, de la maternelle à l’université, sans condition ni de statut ni de grade. Sud prône l’unité d’action du front syndical, tout en exprimant ses propres orientations pour faire vivre le débat démocratique.
Un syndicat de lutte
Sud refuse le clientélisme et la cogestion. Nous refusons de cautionner les régressions en négociant à la marge les contreréformes libérales. Les élections professionnelles ou autres, ne suffiront pas à obtenir les changements radicaux dont l’école et la société ont besoin. Ces changements passent, en particulier, par un mouvement social qui affronte le gouvernement, sous le contrôle des grévistes.
Un syndicat démocratique
Tous les mois, nos assemblées générales d’adhérentes (ouvertes aux sympathisantes) prennent les décisions d’orientation. Nous pratiquons la rotation des responsabilités. Les collègues qui, pour une durée limitée, ont des heures de décharge syndicale, travaillent toujours au moins à mi-temps, dans toute la fédération Sud éducation. Avec Sud, pas de bureaucratie, vos élues et vos représentantes partagent votre quotidien professionnel. Nous défendons la conduite des mouvements de grèves par les personnes mobilisées, et mettons nos moyens au service des luttes.
3 ou 4 mauvaises raisons de ne pas adhérer à Sud éducation
«La cotisation à Sud est trop chère !»
L’activité du syndicat réclame des moyens et Sud ne vit que des cotisations de ses adhérent-es en toute indépendance, nous refusons donc toute subvention publique.
L’essentiel de nos ressources est dépensé pour diffuser nos idées, pour informer les personnels et pour des actions de solidarité. Nous avons fait le choix de la progressivité, les revenus plus élevés cotisant proportionnellement davantage.
Se syndiquer est un engagement, celui de la solidarité. Les grilles de cotisation à Sud sont indicatives, et la question financière ne doit pas être un obstacle à l’adhésion: versez ce que vous pouvez, ou ce qui vous semble approprié.
«Sud est un syndicat politique !»
Nous refusons l’impasse que constituerait la limitation du champ de l’intervention syndicale à des questions strictement «professionnelles» (dont on serait bien en peine de définir les limites). Les conditions de vie et de travail des salariées dépendent de décisions globales et de la répartition sociale des richesses, la question scolaire relève d’un choix de société, etc. C’est le sens du syndicalisme de transformation sociale. Mais Sud est un syndicat au service des luttes, totalement indépendant des organisations politiques et de leur agenda.
Les engagements et les choix politiques de nos adhérent-es sont d’ailleurs divers (bon, d’accord, on doit admettre qu’il n’y a pas beaucoup de LRM à Sud éducation).
«Sud est trop petit !»
Nous sommes bien d’accord!
Même si Sud ne cesse de progresser, en adhésions et en voix aux élections,nous enrageons souvent de ne pas pouvoir peser davantage sur le déroulement des mobilisations.
Mais si tous ceux et toutes celles qui se retrouvent dans nos orientations et qui hésitent à adhérer parce que le syndicat n’est pas assez gros sautaient le pas, Sud serait déjà beaucoup moins petit! Cela ne tient qu’à vous...
«SUD écrit trop et trop petit !»
Ça doit être qu’on a beaucoup de choses à dire, et pas beaucoup de moyens pour le faire...