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Revendications pour le lycée professionnel

2024 02 27 revendications lycee pro

 

La Fédération SUD éducation défend un enseignement professionnel de qualité dans l'éducation nationale :

- qui associe enseignement professionnel et enseignement général pour apporter aux lycéen-ne-s autonomie et esprit critique dans la construction de leur carrière professionnelle.
- qui ne cloisonne pas; des passerelles sont à développer, dans les deux sens, avec la voie générale et technologique.
- contre la réforme de l’enseignement professionnel portant une réduction des heures d’enseignement, le regroupement arbitraire des classes de seconde par familles de métier, la généralisation de l’orientation précoce par mise en place de classes de 3ème « prépa métiers » en collège.
- pour le respect de la liberté pédagogique et donc contre la co-intervention imposée.
- contre le projet de « chef-d’œuvre » vide de contenu, d’une appellation inappropriée.
- contre les épreuves d’examen par Contrôle en Cours de Formation, la surcharge de travail qu’ils entraînent pour les enseignant⋅e⋅s, l’évaluation locale par les enseignant⋅e⋅s de leurs propres élèves, synonyme d’inégalité.
- contre « l’oral de contrôle » en BAC PRO.
- pour une pondération à 1,1 des heures effectuées en classe de Terminale Bac pro et dans les deux années de CAP.
- pour une compensation proportionnelle à la charge de travail effectuée, prenant en compte le nombre d’épreuves, de sous-épreuves et le nombre d’élèves concernés.
- contre le taux scandaleusement bas de l’indemnité forfaitaire de 400 euros aux enseignant⋅e⋅s en relation à la charge de travail et aux contraintes que la mise en œuvre de CCF implique.
- contre la possibilité pour les établissements privés de formation professionnelle hors contrat de bénéficier du produit de la taxe professionnelle.
- pour un Bac pro en 4 ans, et le maintien d’un CAP en 2 ans.
- pour une formation professionnelle des jeunes jusqu’au bac exclusivement en formation initiale sous statut scolaire ; pour une formation professionnelle qui doit être à un corps de métier et non à des tâches spécifiques, ce qui implique la suppression des blocs de compétences et de l’apprentissage.
- contre la mise en concurrence des différentes offres de formation : les formations en apprentissage contre la formation sous statut scolaire, dans une logique purement comptable.
- contre la loi OFPTLV (Orientation et Formation Professionnelle Tout au Long de la Vie) qui porte une vision libérale de l’École et une approche « adéquationniste » de la construction des parcours de formation
- contre la modification du calendrier scolaire qui dégraderait les conditions de travail des personnels et/ou les possibilités d’apprentissage pour les élèves au nom de l’industrie du tourisme.
- contre les épreuves d’examen par Contrôle en Cours de Formation, la surcharge de travail qu’ils entraînent pour les enseignant⋅e⋅s, l’évaluation locale par les enseignant⋅e⋅s de leurs propres élèves, synonyme d’inégalité.
- contre les lycées de métier et le tout CCF (Contrôle en Cours de Formation) : Le lycée des métiers est encore une fois un pont jeté entre l’enseignement professionnel et la formation d’entreprise. Autonomie accrue des établissements, spécialisation professionnelle à outrance, différents statuts pour les jeunes en formation (scolaire, apprenti), le lycée des métiers va à l’encontre d’un enseignement qui suscite les échanges, les passerelles, la mixité professionnelle et donc sociale, la coopération.

La Fédération SUD éducation revendique de véritables moyens :
- la revalorisation des bourses d’études en terme de montant et de publics concernés,
- la rémunération des stages en entreprises par ces dernières,
- des créations de postes.