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SUD éducation revendique pour l'école :

Nos conditions de travail se sont nettement dégradées dans les écoles ces dernières années.

Désorganisation du remplacement, démantèlement de la formation, injonctions inutiles et chronophages, mépris de la hiérarchie : nous avons fait les frais d'une politique libérale. Politique qui , dans l'éducation comme dans les autres services publics, n'a qu'un seul objectif : rendre les services publics inefficaces pour mieux les démanteler et de ce fait favoriser le développement du privé
Cette détérioration de nos conditions de travail se traduit par une perte de sens de notre métier, par une augmentation des demandes de départs et par une crise sans précédent du recrutement.

Pour SUD éducation, il est urgent d'agir pour améliorer les conditions de travail des personnels et les conditions d'apprentissage des élèves.

Au-delà des mesures immédiates et du plan d’urgence que nous revendiquons pour l’éducation, nous portons le projet d’une autre société et d’une autre école : publique, laïque, égalitaire et émancipatrice.

Remplacement

SUD éducation revendique un recrutement massif d'enseignant-es fonctionnaires qui permettrait des remplacements à la hauteur des besoins.
Depuis plusieurs années le remplacement dans le premier degré est en crise. On ne compte plus le nombre de journées non-remplacées sur tout le territoire avec des situations critiques dans certaines zones et certains départements déficitaires. 
Pour assurer une continuité du service public et faire en sorte que chaque enseignant·e absent·e soit remplacé·e, une seule solution : recruter des professeur·es des écoles !
 
Pour endiguer le manque de remplaçant·es, SUD éducation revendique :
- la création de postes de remplaçant·es en nombre suffisant pour assurer tous les remplacements ;
- la titularisation à temps plein de l’ensemble des enseignant·es non titulaires, sans condition de concours ni de nationalité : les collègues en question sont déjà souvent en poste depuis longtemps, il n’y a aucune raison pour qu’ils et elles ne bénéficient pas du statut de fonctionnaire ;
- l’admission de l’ensemble des admissibles, aux concours internes comme externes : les recalé·es des oraux des concours constituent un nombre très important de potentiel·les futur·es collègues ; au vu de l’urgence de la situation, il est souhaitable qu’ils et elles soient stagiarisé·es dans leur totalité ;
- l’organisation de concours exceptionnels :  sous forme de concours supplémentaires en fonction des besoins locaux, dans les départements.

Temps partiels, dispos, mobilité

Les refus de disponibilité, de temps partiel, des autorisations d’absence et des stages syndicaux se multiplient depuis plusieurs années. En cause :  le manque de remplaçant-es qui est chronique dans le premier degré et que l’effondrement du recrutement n’est pas près de combler. Cela participe à une dégradation des conditions de travail des professeur-es des écoles.
Dans plusieurs départements, l'heure est au refus systématique des temps partiels et des disponibilités qui ne sont pas de droit. L'administration motive ces refus  par une phrase générique : l’état de la ressource enseignante et la nécessité d’assurer la continuité du service public. Ces décisions de refus, dont les motivations génériques et impersonnelles ne tiennent pas compte des situations individuelles  des personnels, constituent  une entrave au droit, vont peser sur les personnels et vont engendrer une souffrance au travail sans régler le problème récurrent du manque de remplaçant-es dans le premier degré. 
Pour SUD éducation, le temps partiel est un droit qui ne doit pas être ignoré par l’administration sous prétexte de « nécessités de service ». Au contraire, il faut que l’Éducation nationale se donne les moyens de proposer un service public à même de répondre aux besoins de ses agent·es. Enfin, l’amélioration des conditions de travail est une priorité pour lutter contre la souffrance au travail partagée par de trop nombreux·ses collègues. 
 
- Les postes à profil        
  •  La multiplication des postes à profil dans le premier degré est inquiétante, que ce soit dans le mouvement interdépartemental ou dans le mouvement intradépartemental.          
  • Pour la première fois, en 2021, il y a eu un mouvement sur postes à profil dit « mouvement POP » dans le mouvement interdépartemental. Le ministère laisse croire à travers ce type de recrutement, que  sous couvert de démocratisation de mobilité, le mouvement interdépartemental pourrait être accessible à tous-tes, même aux débutant-es.         
  • Ce mouvement POP, était réservé pour cette année à des postes spécifiques tels que ULIS, IME, IHTEP, direction d'écoles rurales isolées. Mais à l'avenir il pourrait se généraliser.         
  • Dans les mouvements intradépartementaux, les postes à profil se développent également pour des postes de direction, pour des postes ASH et, parfois, pour les postes de classes dédoublées.         
  • SUD  éducation s'oppose à ce genre de recrutement sur poste à profil qui s'exonère des règles du mouvement « traditionnel », qui ne  prend pas en compte l'ancienneté dans le métier et qui met en place une sélection et une mise en concurrence des enseignant-es sur des critères qui ne sont pas clairement énoncés. Les règles du mouvement doivent être transparentes et ne pas être laissées à  l'appréciation de la hiérarchie. 
SUD éducation revendique un arrêt de ce type de recrutement et un retour à des commissions paritaires  qui permettrait une gestion transparente de la mobilité des enseignant-es. 
Pour faire face à la crise du recrutement et au manque de candidat-es au concours de professeur-es des écoles, et rendre le métier plus attractif, SUD éducation revendique :
- une augmentation générale et conséquente des salaires ;
- le retour à un concours de recrutement à bac+3, suivi de 2 années de formation rémunérées et validées par l’attribution d’un Master pour toute·s !
Pour les enseignant-es remplaçant-es, SUD éducation revendique :
- des personnels administratifs en nombre suffisant pour gérer les remplacements ;
- les mêmes droits pour les enseignant-e-s remplaçant-e-s que pour les autres enseignant-e-s, notamment l’accès aux temps partiels ;
- un ordre de mission écrit avant chaque remplacement indiquant le type de congé (congé ouvrant droit à indemnités ou non) et la durée de l’absence ;
- le respect de la zone géographique d’affectation des remplaçant-e-s ;
- des remplacements sur une zone géographique réduite ;
- le respect de la confidentialité du motif précis de l’absence des collègues remplacé-e-s. Ce motif ne doit pas être connu des remplaçant-e-s ;
- une communication précise des différents cas de versement de l’ISSR effectuée auprès de l’ensemble des enseignant-e-s remplaçant-e-s dès la rentrée scolaire ;
- un récapitulatif précis des remplacements effectués à la fin de chaque mois et du versement de l’ISSR pour chaque remplaçant-e-s ;
- le versement de l’ISSR pour tout remplacement ;
- la communication téléphonique des remplacements uniquement durant les heures de service, sur le téléphone de l’école où se trouve le ou la remplaçant-e ce jour-là. La communication de son numéro personnel est un choix personnel de l’agent-e et n’est aucunement obligatoire. Dans tous les cas, l’appel téléphonique ne peut pas remplacer un ordre de mission écrit ;
- le maintien de la distinction entre congés courts et congés longs avec des remplaçant-e-s pour chaque type de congé sans possibilité de dérogation ;
- le choix par les enseignant-e-s remplaçant-e-s entre congés courts et congés longs ;
- l’interdiction de changer le remplacement en cours ;
- des formations spécifiques pour les enseignant-e-s remplaçant-e-s, y compris en ASH.

Salaires

Depuis une dizaine d'années, le pouvoir d'achat des enseignant-es a fortement diminué en raison du gel du point d'indice et de l'augmentation des prix. La mobilisation contre la réforme des retraites de 2019 a mis au jour le fort mécontentement des personnels de l’Éducation nationale quant à leur rémunération.
Depuis, le gouvernement a multiplié les annonces sans pour autant améliorer véritablement notre pouvoir d’achat : les primes attribuées n’ont pas permis de revaloriser véritablement la rémunération des personnels et sont bien moins avantageuses pour les personnels que de réelles augmentations de salaire, à commencer par ceux des plus précaires (contractuel-les enseignant-es, AESH,...)
SUD éducation revendique :
-une augmentation immédiate de 400 euros des salaires et la fin du jour de carence
- un SMIC à 2200 euros bruts ;
- le dégel du point d’indice et le rattrapage de la perte de rémunération depuis le gel du point d’indice en 2010 ;
- l’indexation des salaires sur l’inflation pour garantir le maintien du niveau de vie des personnels en activité et à la retraite ;
- une refonte des grilles indiciaires des agent-es, pour garantir que plus les salaires sont faibles, plus ils seront augmentés ;
- la garantie que les précaires bénéficient de la même grille pour leurs salaires, tenant compte de toute leur ancienneté professionnelle ;
- l’intégration des primes et indemnités générales aux salaires, et la compensation des tâches supplémentaires et des conditions difficiles par des réductions des services;
- la fin des primes  « au mérite » qui commencent à être mise en place dans le premier degré, notamment avec la part variable de la prime REP+, soi-disant fondée sur « l'implication professionnelle » des enseignant-es mais en réalité appréciée par la DSDEN sur des critères qui changent d'un département à l'autre et qui mettent en concurrence les personnels entre eux.
 
Repenser la fin de carrière
SUD éducation s'oppose à l'allongement du temps de travail et au recul de l'âge de départ à la retraite de tous les personnels de l'éducation nationale.
Pour améliorer les conditions de travail en fin de carrière, SUD éducation propose :
de faciliter les aménagements de temps de service avec des temps partiels payé à 100%.
SUD éducation rappelle son attachement à une retraite par répartition pour toutes et tous avec un âge maximal de départ à la retraite à 60 ans.

Une autre école, une autre société

Ces dernières années, les écarts entre les élèves de l'éducation prioritaire et les autres se sont accrus d'après la DEPP et ce malgré les dédoublements de classe de GS, CP et CE1. 
Pour SUD éducation, d'autres mesures sont nécessaires pour favoriser un service public d'éducation plus égalitaire. Il faut des moyens financiers et humains pour une école gratuite, publique, laïque, émancipatrice et égalitaire ! Pour cela, il faut en finir avec le financement des écoles privées par l'éducation nationale. SUD éducation revendique: la confiscation sans indemnité ni rachat des écoles et formations privées.
 
Pour une école égalitaire 
Diminution du nombre d'élèves par classe
 
Pour améliorer les conditions d'apprentissage de tous.tes les élèves, il faut moins d'élèves par classe !
SUD éducation revendique :  20 élèves maximum par classe, 16 en éducation prioritaire, 12 en SEGPA.
Des écoles de proximité à taille humaine couvrant l'ensemble du territoire y compris en outre-mer, avec des, moyens à hauteur des besoins, en s'opposant aux fermetures et fusions d’écoles qui dégradent encore le service public d’éducation, et notamment en zone rurale.
 
Une école adaptée aux spécificités de chacun.e
Pour SUD éducation, il faut repenser l’accueil et l’encadrement en classes maternelles pour adapter l'école aux tout-petits. 
Pour cela, SUD éducation revendique :
- des Petites sections à 15 élèves.
- Une ATSEM pour chaque classe de maternelle.
- Une formation initiale et continue aux spécificités de la maternelle pour tout.e.s les enseignant.e.s.
- la nationalisation et la gratuité de toutes les crèches, pour tous les enfants de 3 mois à 3 ans.
 
L'organisation du temps scolaire doit également être repensée, débarrassée du zonage des vacances scolaires, et prendre en compte les besoins des enfants sur la journée, sur la semaine, mais aussi sur l’année, tout en respectant les statuts des personnels.
SUD éducation revendique un temps de classe différencié et adapté à l’âge des enfants.
 
S'adapter à la spécificité des élèves c'est aussi  mettre en œuvre des dispositifs qui permettent la prise en charge des élèves en difficultés ou à besoins particuliers. SUD éducation constate que cette prise en charge est de plus en plus externalisée et est donc inégalitaire suivant les moyens dans les quartiers, les communes, les départements. SUD éducation est opposé à toute idée d'externalisation et revendique une prise en charge de la difficulté scolaire par l'éducation nationale sur le temps de classe. Cela passe par :
- des réseaux d'aide complets et des personnels spécialisés partout.
- un recrutement  de personnels spécialisés : éducateur-trice s, psychologues, médecins, infirmier-ère s, assistant-e s sociaux-ales, psychiatres, orthophonistes, personnels accompagnants.
- la gratuité pour les familles de tous les soins liés aux besoins particuliers de l'enfant (qu'il s'agisse de handicap ou de difficultés d'apprentissages), à l’intérieur comme à l’extérieur de l’école.
- une véritable formation initiale et continue aux pratiques pédagogiques favorables à l’école inclusive qui permet une prise en compte de la spécificité des élèves à besoins particuliers.
 
Pour la prise en charge effective des enfants en situation de handicap, il faut un recrutement massif d' AESH avec un vrai salaire, une vraie formation, un vrai statut de fonctionnaire.
Pour cela, il faut en finir:
- avec les PIAL, véritable instrument managérial des personnels AESH.
- en finir avec le saupoudrage des heures : les aides mutualisées sont devenues la norme, le nombre d'heures d'accompagnement par élève a largement diminué. Nos élèves ont le droit à un accompagnement maximal.
 
La prise en charge effective des enfants à besoins particuliers sur le temps scolaire exige de revoir l'organisation du temps scolaire avec plus d'adultes que de classes. SUD éducation revendique une nouvelle organisation du temps pour les professeur.es des écoles : 18 heures devant les élèves et 6 h de concertation. Ce qui permettrait de libérer du temps pour :
- des moments réguliers d’analyse des pratiques dans un cadre pluridisciplinaire
- la prise en compte dans le service du temps supplémentaire consacré au suivi des élèves, notamment celles/ceux à besoins particuliers.
- se concerter entre professionnel-le s concerné-e s.

Démocratie à l'école

Une autre école c'est une école où tous.tes les collègues prennent part à égalité aux projets et à la gestion de l'école sans rapport hiérarchique, ni de domination.
Un conseil des maître-sse-s renforcé : Contre des projets managériaux de plus en plus autoritaires, nous pensons que c’est en équipe que l’on trouve des solutions ! C'est pourquoi SUD éducation défend une prise en charge collective de la direction d'école.
Les directeurs, directrices ne doivent pas être des supérieur-e-s hiérarchiques : l’exercice de la direction d’école doit se faire dans un cadre collectif dont les modalités sont choisies par l’équipe enseignante et votées lors des conseils.
SUD éducation revendique l'abrogation de la loi Rilhac qui risque de changer les rapports entre collègues dans les écoles, en donnant aux directeurs et directrices une autorité fonctionnelle et une délégation de compétences de l'autorité académique. Le directeur ou la directrice doit rester un-e collègue comme les autres. SUD éducation réaffirme son  opposition à toute forme de création d’une nouvelle strate hiérarchique (statut ou délégation d’autorité pour les directeurs, directrices) et considère que les écoles ont besoin de collectif et de solidarité.
Vers la direction collégiale : La répartition des tâches dans l'école permet une cohésion, dans une relation de travail horizontale. La démocratie est une réalité qui se passe de hiérarchie, pour cela il faut des moyens en temps suffisants, qui sont attribués aux écoles et non à des individu.es directeurs, directrices.
Pour cela SUD éducation revendique : une nouvelle organisation du temps scolaire pour les enseignant-es (18 heures devant les élèves et 6 h de concertation) qui permettrait d’avoir plus d'adultes que de classes. Cette augmentation du temps de concertation sans augmentation du temps de travail, permettant de réfléchir ensemble à l'organisation matérielle, aux choix pédagogiques, aux projets communs, aux relations avec l'extérieur (parents, mairie, périscolaire, acteur-rices de la vie locale...), pour organiser l'accueil de tous les élèves et une éducation de qualité pour tou-te-s. 
Ceci suppose : davantage de personnels titulaires et formés dans les écoles pour une prise en charge collective des tâches avec une nouvelle forme de conseil regroupant les différents personnels de l'école, les acteur-rice-s de la communauté éducative, sans aucun lien hiérarchique. Cela suppose également une autre organisation spatiale de l'école avec le remplacement de la salle des maitre-sse-s et du bureau de direction, lorsqu’il y en a, par une salle commune à tous les personnels.
Pour se recentrer sur les besoins réels des écoles, des élèves et des personnels, SUD éducation revendique:
- un allègement réel des taches administratives avec l’arrêt des différentes enquêtes qui relèvent plus du management que des besoins des écoles;
- une définition claire des responsabilités en termes de sécurité (PPMS, relations avec les mairies). Les IEN, DASEN et collectivités doivent assumer leurs missions sans se défausser sur les directeur-rice-s.
 
Liberté pédagogique et pédagogies émancipatrices
La pédagogie est le cœur de notre métier.
Pour SUD éducation, revendiquer une autre école ne peut se faire que par le développement de pédagogies qui favorisent l'émancipation des élèves et dans laquelle chacun-e expérimente la démocratie. Le fonctionnement coopératif de l'équipe, que défend SUD éducation, implique le même fonctionnement avec nos élèves, notamment par la mise en place de pratiques pédagogiques coopératives et émancipatrices.
Pour cela, SUD éducation revendique :
 
Des méthodes et des programmes adaptés, qui favorisent l'expérimentation, l'esprit critique, la  coopération et qui réaffirment l'importance de toutes les disciplines.
- La fin des évaluations imposées (LSU, évaluations nationales, évaluations d'école,...) avec une évaluation au service des élèves et des personnels, opposée à toute idée de compétition et de concurrence. 
SUD éducation affirme son attachement à la liberté pédagogique et son opposition à toutes les injonctions pédagogiques. 

Formation des personnels

  • Contre la transformation des ESPE en INSPE et la nomination des ses directeurs-trices par la hiérarchie.
  • Dans l’immédiat pour une harmonisation de la situation des stagiaires enseignant⋅e⋅s au niveau national :
  • procédures de titularisation, reconnaissance des diplômes et certifications obtenus pour ne pas revalider d’UE MEEF ;
  • abandon du mémoire pour les étudiant-e-s en M2 en possession d’un M1 et en passe de valider le M2 au profit d’un écrit professionnel réflexif de 3 à 6 pages ;
  • mise en œuvre d’une formation utile et concrète réellement adaptée au parcours de chacun ;
  • prise en compte dans le temps de formation des temps d’échange tuteur-trice/stagiaire;
  • respect du temps des vacances scolaires en n’imposant pas de formation aux stagiaires ;
  • remboursement des frais de déplacement entre le domicile des stagiaires et leur lieu de formation ;
  • fin des conséquences négatives pour les boursier-e-s des chevauchements de cours dus à la mauvaise coordination entre l’INSPE et les universités.
  • contre les formations obligatoires et autres temps institutionnels, disciplinaires et transdisciplinaires sur le temps de travail et hors temps de travail qui instaurent la réforme du collège à marche forcée ;
  • pour le droit à la formation continue choisie sur temps de travail.
  • SUD éducation réclame toujours l’abrogation de la masterisation et le retour du concours externe au niveau licence et la délivrance d’un master à l’issue d’une formation en alternance de deux années sous statut de fonctionnaire stagiaire, rémunérée, dans le cadre d’une formation initiale dotée de moyens à hauteur des besoins.
  • Aucun stage en responsabilité avant la réussite au concours.
  • Un salaire pour les étudiant-e-s au moins égal au SMIC.
  • Pas plus d'un tiers temps de service en deuxième année (deux tiers temps de formation).
  • Pas plus de deux tiers temps de service la première année de titulaire (un tiers temps de formation).
  • Une initiation aux pédagogies coopératives et émancipatrices (Freinet, pédagogie nouvelle, pédagogie institutionnelle, GFEN, OCCE, etc).
  • pour l’abrogation du décret sur la pré-professionnalisation des AED