Cher-e camarade,
Le congrès local de notre syndicat se tiendra le jeudi 24 et le vendredi 25 mai 2018 à la maison des syndicats au 12 rue du colonel Rémy à Caen.
Pour y participer, tu dois déposer une demande d'autorisation d'absence auprès de ton administration, accompagnée de la convocation ci-jointe, avant le vendredi 18 mai.
Les repas du midi seront à l’appréciation du moment, n’oubliez pas votre chéquier pour leur règlement.
Le congrès local est un moment particulièrement important dans la vie de notre syndicat. C'est une occasion privilégiée pour nous retrouver et faire le point ensemble sur ce qui a été fait et ce que nous voulons réaliser. D'autre part, il est la source de la légitimité de toutes les décisions qui seront prises dans l'année qui suit.
Dans SUD Éducation, comme dans notre union interprofessionnelle Solidaires, nous voulons construire un syndicalisme qui appartienne aux syndiqué-es eux/elles-mêmes et qui ne soit pas confisqué par une quelconque bureaucratie. En participant nombreux et nombreuses à ces journées, nous réalisons ce projet.
Solidairement,
Bérangère Lareynie pour SUD Ēducation 14 Si tu es adhérent-e, tu recevras cet appel par voie postale.
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Depuis les années 2000, la commune de Bure dans la Meuse a été choisie par le lobby nucléaire et l’état Français comme laboratoire pour l’enfouissement des déchets de l’industrie nucléaire.
Ce projet est :
![]() Les groupuscules d’extrême droite se restructurent en France dans un nouveau cadre : Le Bastion Social.
Ce Bastion Social regroupe des membres du Groupe Union Défense (G.U.D) suite à sa dissolution et des militant-e-s de divers groupuscules fascistes notamment l’Action Française. Les membres de ce réseau d’extrême droite partagent les mêmes idées racistes, sexistes, xénophobes, anti-LGBTQI et viennent de diverses mouvances : catholiques intégristes, royalistes, nationalistes, néo-naziEs... Des élu-e-s ont également apporté leur soutien au Bastion Social, notamment Stéphane Ravier, maire des 13ème et 14ème arrondissements de Marseille.
Les militant-e-s du Bastion social sont en train de s’implanter partout en France. On voit depuis plusieurs mois des bars du Bastion Social ouvrir : squat (fermé rapidement) puis local associatif en janvier à Lyon, bar à Strasbourg, bar et local associatif à Chambéry et Aix-en-Provence en février, à Marseille en mars. À Angers, un bar associatif d’extrême-droite, l’Alvarium, reprend la même stratégie sans adhérer au Bastion Social, « prétendument pas assez catholique ».
Ces implantations sont accompagnées par une occupation de l’espace public et médiatique avec des manifestations et des rassemblements, avec le slogan nauséabond de « préférence nationale ».
Sa stratégie est calquée sur celle des fascistes italien-ne-s de CasaPound : s’implanter localement, en ouvrant des lieux qui se disent populaires, à vocation sociale et solidaire. Ielles organisent ainsi des collectes d’aliments sur le modèle de la banque alimentaire devant les magasins et médiatisent ces actions. Ces collectes ne s’adresseraient en réalité qu’aux SDF blanch-e-s et de nationalité française.
Comme depuis toujours, l’extrême-droite se fout des gens qui vivent dans la misère. Ils et elles instrumentalisent ainsi la pauvreté, en montant les pauvres les unEs contre les autres. Ce sont surtout des lieux permettant de s’implanter dans le territoire et d’attirer tout particulièrement des jeunes avec des salles de sport, concerts, etc.
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Cette semaine avaient lieu à Paris les Assises de la maternelle, organisées par Jean-Michel Blanquer pour les cadres de l’Education nationale, chargé-e-s ensuite de prêcher la bonne parole auprès des personnels. Une seule professeure des écoles y était conviée, parmi 400 invité-e-s.
Ce mardi 27 mars, venu inaugurer ces Assises, Emmanuel Macron a annoncé l’instruction obligatoire à partir de 3 ans dès la rentrée 2019 au lieu de 6 ans actuellement, mesure en soi socialement intéressante.
Cependant, pour SUD éducation, c’est un cadeau de plus à l’école privée.
De plus, dans les communes qui ne peuvent déjà pas accueillir les enfants de 3 ans faute de locaux disponibles (problème aggravé par la création des CP à 12), les deux conséquences possibles sont soit une inflation du nombre d’élèves par classe, soit l’ouverture de classes dans le privé.
Cette mise en concurrence fragilise encore plus le service public d’éducation.
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