Dans le contexte actuel, tout est à dénoncer et nous le disions déjà lors de notre dernière déclaration : la dégradation des conditions de travail, l’application du 50ème protocole sanitaire, la diminution des moyens, les réformes scandaleuses, la malveillance institutionnelle, la violence (physique et/ou morale ) de plus en plus présente dans les EPLE, le mépris et l’abandon de Madame la Rectrice envers les usager·ères et les personnels des EPLE .
Malgré la crise sanitaire et ses effets, seulement 50 emplois sont créés dans l'enseignement. Mais 470 emplois d'enseignant·es sont supprimés dans un second degré déjà bien sous tension. « 470 postes seront pris sur les emplois d'enseignant·es qui vont diminuer d'autant. Alors que la situation est déjà tendue dans les collèges et les lycées ce n'est pas une bonne nouvelle. Ce n'est pas la seule : 475 emplois en BTS seront couverts par des heures supplémentaires et le ministère veut aussi ajouter l'équivalent de 1800 postes d'enseignant·es en heures supplémentaires. Là aussi ce ne sera pas possible : il y a déjà des académies où le seuil légal maximum est atteint ». (article du Café Pédagogique) Les moyens à la rentrée prochaine : suppression de postes de personnels enseignants en Normandie, suppression aggravée par l’injection de l’équivalent de postes en heures supplémentaires dans le secondaire. Du travail en plus pour les collègues, des moyens en moins : voilà de sombres perspectives pour une situation d’enseignement encore une fois dégradée. Ces pertes de moyens sont scandaleuses et montrent à quel point le ministre dédaigne la formation au sein des lycées professionnels. Comment notre ministre s’y prend-il pour que les moyens soient toujours en baisse ? Il RÉFORME. Il réforme, sans vergogne dans un total mépris, au détriment des conditions de travail et des élèves et des professeur·es. Nous exigeons l’abandon d’une gestion comptable de l’éducation dont les conséquences se sont encore aggravées ces dernières années, notamment en ce qui concerne la dégradation des conditions de travail des personnels.
Comment ne pas dénoncer la gestion de la crise sanitaire ? Annonces dans les médias, injonctions contradictoires et/ou modifiées, protocoles sanitaires inapplicables, communiqué par voie de presse au dernier moment, mise en danger de la vie d’autrui par les autorités administratives par manquement à l’obligation de l’employeur d’assurer la sécurité physique et mentale de ses agent-es.
|
|||||||
|