Nouvelle année, nouvelle rentrée, nouveau ministre... vraiment ?Cela ne vous aura pas échappé vu son étalage dans les médias ces dernières semaines : Gabriel Attal a remplacé Pap N’Diaye. Un vent nouveau souffle donc sur l’Education Nationale, toutefois chargé encore des miasmes tièdes et fétides de Jean-Michel Blanquer. Pourquoi parler éducation ?
Toute façon c’est rien que de la faute des étranger·es...Le soleil a dû briller un peu trop fort sur le crâne de ceux qui gouvernent... Il fallait en effet s’armer de courage pour s’informer cet été, tant chacun d’entre eux semblait vouloir être plus raciste que son collègue ! Triste florilège : Quand Emmanuel Macron veut reciviliser les jeunes et les banlieues :
Quand Sarkozy assure une bien meilleure promo pour les partis d’extrême-droite : Arrêtons là: ça nous a gâché une partie de notre été, on ne voudrait pas trop entacher la rentrée scolaire... Mais nous l'aurons compris, Renaissance et LR sont de plus en plus compatibles avec le FN/RN, ce qui s’inscrit dans la logique de montée de l’extrême-droite un peu partout en Europe. N'ayons pas la mémoire trop courte... Se souvenir est un devoir. Lutter contre le fascisme est un combat de tous les jours ! Pour cette raison Sud Education Calvados et Solidaires Calvados participent activement au collectif VISA 14 (Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes). Pour rappel, il est possible d’être mandaté·e dans un collectif en en faisant la demande auprès de son syndicat.
Du racisme à l’impérialisme, il n’y a qu’un pas et inversementA la suite de Sarkozy et même d’Hollande, Macron est sur le point de déstabiliser davantage le Sahel pour les intérêts «français » . Il cherche à entraîner ses moutons, Ouattara, Tallon et Macky Sall dans une guerre inutile et terrible en prétextant la défense de la démocratie au Niger ; la plupart des autres pays de la sous-région ont affirmé leur opposition à toute intervention militaire. Nous ne sommes pas dupes, les entorses à la dite démocratie ne l’empêche pas de soutenir Mahamat Déby, dernier exemple en date. Ce qu’il appelle « démocraties », ce sont des états d’apparence démocratique asservis à la France. Sa propre gouvernance n’a rien de démocratique, se poser en défenseur est indécent et, en l’occurrence, empreint de paternalisme. Laissons l’Afrique écrire son Histoire, et à nous de nous mobiliser contre les volontés belliqueuses de ce fou qui se prend pour un empereur.
Quand le gouvernement écoute (certains) syndicats :Souvenez-vous début 2023, pendant plusieurs mois nous avons mené et vécu un mouvement social inédit. L’intersyndicale complète et soudée a appelé à et soutenu de nombreuses initiatives dans le cadre de ce mouvement. Plusieurs semaines nous y avons cru : comment un gouvernement, aussi buté soit-il, pourrait-il rester sourd à un appel aussi massif de la population... Bilan : le gouvernement nous a craché au visage en passant et repassant en force sa loi mortifère, nous condamnant pour les mieux loti·es à travailler deux ans de plus et pour 1précaire sur 3 à crever au boulot. Le ministre de l’Éducation était bien silencieux...
Rilhac, Take It Eaaaaaasy :Vous l’attendiez avec impatience, ou pas... Le décret d'application de la loi Rilhac a été publié le 14 août 2023. Même si la plupart des missions des directeurs et directrices restent identiques, ce décret d'application les décrit de manière plus précise, ce qui diminuera la marge de manœuvre des directions d’école vis-à-vis des consignes de la hiérarchie. De plus en plus, le ministère cherche à faire des directeurs et directrices de simples courroies de transmission des directives académiques.SUD éducation rappelle son opposition à la création de nouvelles hiérarchies intermédiaires dans les écoles et revendique une organisation collégiale dans le cadre du conseil des maîtres et des maîtresses.
Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?Je ne vois rien que mon travail qui s’accroit et mon salaire qui stagnoie...Face à l’inflation galopante et à la forte mobilisation des personnels, le gouvernement a été obligé de multiplier les annonces financières. Le résultat, c’est un patchwork de primes qui n’apportent aucune solution durable aux salaires des personnels, ni d’ailleurs pour financer la sécurité sociale qui serait d’après nos dirigeant.es en danger.
SUD éducation revendique de véritables augmentations de salaire et des mesures de lutte contre les inégalités salariales. Le « pacte » doit être abandonné et les salaires doivent être indexés sur l’inflation pour garantir le maintien du niveau de vie des personnels. |
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