Déclaration et compte rendu de SUD Éducation Calvados et Solidaires

à la CAPD (enfin ce qu'il en reste)
du jeudi 16 mars

 

Déclaration

 

Nous ne comprenons pas pourquoi Monique Jeanne n'a pas reçu de réponse au recours déposé quant à son appréciation à l'échelon 9 et surtout sur quoi se base l'avis qu'elle a reçu : elle n’a eu aucun entretien et son dossier est bien rempli. Cette situation est emblématique : 45% des personnels à cet échelon ont reçu un avis satisfaisant avec des effets sur le montant de leur  retraite. Nous dénonçons cet avancement au pseudo-mérite.
Quand on sait la difficulté de nos métiers et la moyenne de départ à la retraite actuellement à 60 ans, pousser, par un avancement dégradé, certains personnels à continuer à travailler plus longtemps est tout simplement illogique.
Nous dénonçons la pression que font subir vos services sur les personnels.
Que ce soit les évaluations d'école, les protocoles d'accompagnement, les non-réponses, les refus, les injonctions... Nous citerons Mélanie Piassale , actuellement dans une situation dramatique que ce soit sur le plan psychologique ou financier, alors qu'elle était hyperinvestie dans son métier. Ce sont vos services qui en sont responsables et vous ne daignez pas lui répondre quand bien même elle demande à bénéficier de la protection fonctionnelle, par exemple.
Nous réitérons notre revendication: stoppez les protocoles d'accompagnements, ils sont délétères sur la santé des personnels.
Nous dénonçons le chantage que vous relayez en conditionnant l'octroi d'un financement à des appels à projet. Nous sommes fatiguées du mépris
du ministère qui imagine que nous aurions encore du temps pour des tâches supplémentaires. Si vous avez du respect pour notre travail, dénoncez ce "pacte" comme la réforme des retraites qui nous poussera à travailler bien trop longtemps.
Mais nous en doutons puisque dans l'affaire de Vire, il semble, Madame la directrice académique, que vous ayez choisi votre camp.En effet, nous nous interrogeons sur l'affectation des élèves de CM2 de l'école Jean Moulin de Vire lors de leur rentrée prochaine. Depuis plusieurs années, les élèves de l'école Jean Moulin sont affectés, selon leur domicile, au collège du val de Vire (pour ceux qui habitent au nord de la ligne de chemin de fer) ou au collège Maupas (pour les élèves au sud de la ligne de chemin de fer). Or, les parents des élèves de CM2 de l'école Jean Moulin viennent d'apprendre que leurs enfants seront à la rentrée prochaine inscrits d'office au collège Maupas et qu'il leur faudra une dérogation pour aller au Val de Vire. Pourquoi alors cette modification de la sectorisation des élèves de l'école Jean Moulin ? De plus, nous apprenons que les élèves de l'école Malraux sont toujours soumis à la double-sectorisation.. Vous n'êtes
pas sans savoir, Madame la directrice académique qu'un jugement rendu par le tribunal administratif a suspendu la délibération du conseil départemental. Nous vous avons même envoyé un courrier mardi soir pour vous demander comment vous comptiez informer les parents de la suspension de cette mesure de double-sectorisation. Le délai de rigueur étant le 27 mars, il est urgent de rappeler aux intéressés que la décision du conseil départemental a été suspendue.
Nous savons que des parents ont contacté la DSDEN et qu'il leur a été répondu que cette décision n'était pas discutable.
Madame la directrice académique, après avoir attaqué le conseil départemental au tribunal administratif et gagné, Sud Education doit il attaqué la DSDEN au même tribunal pour non respect de la décision du juge ? Ou allez-vous mettre un terme dès maintenant à cette double sectorisation illégale ?
Madame la directrice académique, nombre de professeurs des écoles ont reçu un refus à leur demande de participation à un stage de formation syndicale que nous organisions les 24 et 25 novembre. Certains de ces refus ont été prononcés après le délai légal de 15 jours avant le début du stage. De plus, la notion de nécessité de service nous semble peu sérieuse, comment
pouvez-vous prétendre ne pas pouvoir remplacer des collègues dans un délai de 15 jours alors même que les plans constellations désorganisent lagestion des remplacement et sont, elles, maintenues ? Nous vous rappelons que la formation syndicale est un droit et que les personnels de l'éducation bénéficient de ce droit au même titre que tous les fonctionnaires. Enfin,
nous vous rappelons que conformément à l'article 4 du Décret n°84-474 du 15 juin 1984 relatif à l'attribution aux agent-es de l'Etat du congé pour la formation syndicale : "Les décisions qui rejettent des demandes de congé de fonctionnaires doivent être communiquées avec leurs motfs à la commission administrative paritaire au cours de la réunion qui suit l'intervention de ces décisions". Nous nous étonnons donc qu'aucun point relatif à ce sujet ne soit présent à l'ordre du jour de la commission paritaire d'aujourd'hui.
Pour revenir sur cette maigre CAPD : Lors de la précédente, M. l’adjoint à la directrice académique (il n'est pas présent, c'est dommage) avait accepté d'indiquer les statistiques des avis par circonscription afin de travailler à une harmonisation. Nous n'avons toujours pas non plus les statistiques des avis selon les postes occupés, nous pensons particulièrement aux brigades.
Et nous n'avons pas reçu les notifications des décisions prises par vos services suite à la dernière CAPD.

 


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Déclaration de SUD Éducation Basse-Normandie et Solidaires

à la CAPA des certifi-é-es
du mardi 2 juin 2020

 

Nous voici réuni-es pour ce qui devrait être l’une des dernières CAPA. Nous souhaitons par avance bon courage à l’administration pour répondre au mieux aux préoccupations des collègues qui devront à l’avenir systématiquement passer par vous pour obtenir des informations dont jusque-là les syndicats, ici présents, prenaient en charge une partie.

 

Que deviendra cet accompagnement quand il ne sera géré que par du personnel des ressources humaines ? Qu’en sera-t-il de la transparence des choix effectués s’il n’y a plus de contrôle préalable par des personnes étrangères à ce service ? De quels recours pourront bénéficier les personnes se sentant lésées par une affectation ou la non-attribution d’une promotion s’iels ne peuvent pas accéder aux résultats des autres collègues ? La loi de transformation de la fonction publique met fin à la transparence dans le suivi des carrières.

 

Déjà le PPCR avait constitué une première étape vers un dessaisissement des prérogatives des représentant·es des personnels en matière d’accompagnement des collègues par l’individualisation progressive des carrières. Ainsi pourra se mettre en place une véritable évaluation aux plus méritant-es dont l’administration n’aura plus à se justifier.

 

Et il en faudra, des collègues zélé-es, pour prendre des risques dans des conditions où la baisse généralisée des moyens conduiront à accroître leur charge de travail.
La période actuelle nous le montre bien. Accepter de reprendre sans avoir reçu tout le matériel pour se protéger, prendre de nouveaux niveaux de classe, mélanger le temps en présentiel et le temps en distanciel permettant d’exploser notre quotité horaire hebdomadaire, toutes ces mesures nous permettent d’entrapercevoir les conséquences d’un délitement du service public d’éducation depuis longtemps dénoncées en vain.

 

Vous pourrez nous répondre que cela ne dépend pas de vous, que les décisions viennent d’en haut, mais vous avez aussi votre part de responsabilités à assumer dans la mise en place d’un système inégalitaire conduisant à dégrader une fois de plus les conditions des collègues.

 

Pour revenir au sujet de la CAPA concernant l’accès à la hors classe, sur quels détails objectifs se basera-t-on pour attribuer les différentes appréciations ? Comment expliquera-t-on à un-e collègue n’ayant pas eu l’appréciation escomptée que certes il-elle a bien travaillé mais qu’un-e plus méritant-e lui est passé-e devant ? L’avantage avec la mise en place de ce système, c’est que l’administration n’aura plus à se justifier. On retrouvera ainsi l’ancien système dont le PPCR devait nous prémunir en assurant qu’un des objectifs soit que tout le monde puisse accéder à la hors-classe.

 

Ce type d’évaluation induit un classement qui récompensent les dit-es meilleur-es et enfoncent les dit-es en difficulté. Puisqu’on demande aux professeur-es une attitude bienveillante dans l’évaluation des compétences des élèves, pourquoi n’en est-il de même pour l’évaluation des enseignant-es ? Cette notation ne pousse-t-elle pas au contraire les professeur-es à établir ce même type de classement, vecteur d’inégalités sociales ?

 

Pour faire écho à la tribune des hauts fonctionnaires parue sur le site du « café pédagogique », jusqu’où êtes-vous capables d’accompagner ces régressions de l’école publique dans le but d’en faire un bien marchand dont les désastres sont déjà connus dans les hôpitaux publics ? Jusqu’où êtes-vous capables de cautionner les dérives d’un système qui créera à l’avenir encore plus d’inégalités sociales en détruisant à chaque nouvelle loi l’école publique au profit du privé ?

 


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Commission Administrative Paritaire Académique des Professeur-es des Lycées Professionnels

Classe exceptionnelle et échelon spécial

Compte rendu de SUD Éducation Basse-Normandie et Solidaires - 16 juin 2020

 

 

 

Compte rendu CAPA PLP 16 juin 2020...

 

 


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Commission Administrative Paritaire Départementale

pour les Profs d'école

29 janvier 2019

 

Déclaration liminaire de SUD Éducation 14 à la CAPD du 29 janvier 2019

 

Dans cette CAPD nous devons notamment réviser les appréciations finales émises dans le cadre du PPCR (parcours professionnels, carrières et rémunérations).


Certains et certaines de nos collègues demandent la révision de leur appréciation : ils et elles sont consternées d’avoir découvert l’évaluation injuste voire dégradante de leur travail et de leur investissement dans l’exercice de leur métier.


Deux exemples nous sont soumis aujourd'hui et les avis finaux ne tiennent aucunement compte des critères d'appréciation renseignés dans chaque  domaine évalué. Le seul avis « satisfaisant » semble l’emporter pour la décision finale et à la lecture des commentaires des IEN (Inspecteurs et Inspectrices de l'Education nationale), la question qui semble  se poser est : que faut-il faire de plus pour émerveiller le Directeur académique ? La réponse apportée aux collègues pour donner suite au recours gracieux qu’ils et elles ont déposé est totalement absconse et consiste surtout à expliquer le nouveau système d’évaluation. Cette non-reconnaissance  du travail réalisé, le gel des appréciations pour le restant de la carrière, les quotas d’accès aux grades supérieurs, tout ceci génère de l’injustice et donc  de la colère, de l'amertume et de la rancoeur envers un système inadéquat et infantilisant. Le système actuel est pire que l’ancien, car basé sur des  compétences subjectives. Nous en avions dénoncé les dérives négatives, elles sont hélas manifestes.

 

À SUD Éducation nous sommes toujours opposé-es à la rémunération et à l’avancement au mérite, nous revendiquons encore et toujours :


– que la progression des carrières soit déconnectée de tout jugement hiérarchique,

– que l’amélioration de nos pratiques professionnelles soit basée sur la coopération et le travail en équipes.


Nous voulons également dénoncer l'offensive générale contre l'école publique menée par le gouvernement en place:


- la réforme du statut des directeurs et directrices dans les écoles primaires;

- la précarisation grandissante des personnels au sein de l‘éducation nationale;

- les évaluations nationales imposées aux collègues et cette culture du résultat inculquée aux enfants dès le plus jeune âge ;

- la nouvelle restriction du droit syndical touchant l'ensemble des collègues concernant la possibilité d'effectuer des stages de formation syndicale.

 

Enfin, ce gouvernement s’obstine à mener une politique libérale et injuste dans tous les domaines, faisant fi des mouvements sociaux actuels qui revendiquent plus de justice sociale. Sud Éducation soutiendra les initiatives qui visent à imposer au gouvernement une autre politique, plus juste, plus  solidaire et plus respectueuse des personnes.


Voici les points qui seront traités que vous pourrez retrouver dans le compte rendu ci-dessous:


1. Mouvement interdépartemental 2019 : barèmes et demandes formulées au titre du handicap

2. Examen des recours relatifs aux appréciations finales des rendez-vous de carrière 2017-2018

3. Autres questions diverses


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Les dates à retenir pour la rentrée 2019

Postes adaptés, temps partiels...

 

Attention les demandes de temps partiel doivent être envoyées avant le 21 janvier!

 

Si vous souhaitez faire une demande de poste adapté pour l'année 2019, demandez dès maintenant rendez-vous aux différents services et contactez-nous pour vous aider.

 

Attention, même pour un renouvellement, il faut retourner voir la médecine de prévention.

 

La note concernant les demandes de congés formations était publiée en mars l'année dernière. Les demandes devaient être faites avant fin avril.

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